« Ce matin, à 8h30, je suis réveillé en sursaut par une frappe aérienne juste à côté de chez moi», écrit Abd Doumany, un collaborateur de l'AFP basé à Douma, dans une zone de la banlieue de Damas tenue par la rébellion. «Je pense tout d’abord qu’il s’agit d’une attaque isolée mais mes espoirs sont bientôt démentis par le bruit tonitruant d’une autre frappe aérienne, puis d’une autre, puis d’une autre encore... Le déluge de bombes ne s’arrêtera finalement qu’au coucher du soleil».
« Je n’ai jamais couvert de conflit armé dans un autre pays, mais je suis sûr que de photographier la guerre chez soi est quelque chose de vraiment particulier. Je considère que témoigner de la souffrance des gens est mon devoir. Chaque détail, chaque histoire me fait du mal, parce que je suis ici chez moi et que les gens que je photographie sont mes voisins...»