« La première fois que je suis allé à Mogadiscio, il y avait des soldats sur le toit du terminal de l’aéroport », raconte le journaliste de l'AFP Tristan McConnell. « L’épave d’un avion-cargo gisait sur le tarmac, le fuselage troué par un missile. Je portais presque en permanence un gilet pare-balles lourd. J’étais réveillé par des explosions la nuit, et par des rafales d’arme automatique le jour.
« Ça, c’était il y a cinq ans. Récemment, je suis revenu à Mogadiscio. Et un soir, je suis sorti manger une pizza. »