« J’ai travaillé à Katmandou pour l’AFP de 2009 à 2011 », écrit Claire Cozens, actuellement directrice adjointe de l'AFP pour l'Asie du sud. « Quand j’étais arrivée, une agence internationale de développement venait de publier une étude sur l’impact attendu d’un séisme de magnitude huit dans la vallée de Katmandou. Cette agence prédisait que l’unique piste d’atterrissage de l’aéroport deviendrait inutilisable, que des pénuries d’eau et d’aliments surviendraient et qu’au bout de quelques jours, les rues seraient en proie à l’anarchie et aux pillages. »
« Et là, quand je reviens à Katmandou avec mes collègues deux jours après le cataclysme du 25 avril, c'est tout le contraire : nous assistons à d’extraordinaires démonstrations de ténacité, de patience et de générosité. »