« C’est la forme la plus primitive d’instinct de survie dont j’ai été témoin», écrit Aris Messinis responsable photo de l’AFP en Grèce, après deux semaines sur le voilier d’une ONG sauvant les réfugiés en mer.
«Ils sont embarqués dans un voyage impossible, pour essayer de survivre, et obligés de marcher sur les morts, pour se sauver eux-mêmes. Après plus d’un an à couvrir la crise des réfugiés, ce à quoi j’ai assisté au large de la côte libyenne défie la raison».