Marco Longari, chef de la photo en Afrique, vit depuis 2014 à Johannesburg. Lorsque le confinement a démarré, le 27 mars, il a décidé d'utiliser une chambre photographique grand format pour raconter la ville sous "lockdown", profitant du calme qui s'en était emparé et qui permettait la concentration, la lenteur et les gestes précis nécessaires à la photographie argentique. Mais il ne restait plus dans la grande ville africaine au commerce arrêté que deux films pour ce type d'appareil... en noir et blanc. Armé de sa chambre pliante, d'un drap, d'une cellule pour mesurer la lumière et d'un trépied, il en a tiré un travail qui traduit l'esprit de la ville, vidée de ses sons... comme si elle avait perdu sa couleur. Un récit-déambulation à lire et écouter.
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