PARIS – "Une photo vit sa vie toute seule. Le photographe est là pour l’accouchement, mais après il n’a plus aucun contrôle sur ce qu’elle devient. C’est exactement ce qui s’est passé avec mes photos du secrétaire général de la CGT Philippe Martinez : quand je réalise cette séance de portraits, en avril 2015, ni lui ni moi ne pouvons prédire le succès qu’elle aura un an plus tard, au milieu de la vague de grèves et de manifestations qui secouera la France et qui mettra le leader cégétiste sur le devant de la scène…"