En 2009, le cas de la journaliste soudanaise Loubna Ahmed al-Hussein, condamnée au fouet pour avoir porté un pantalon, avait eu un retentissement mondial. Fin août, le correspondant de l'AFP à Khartoum Ian Timberlake découvre sur Twitter une autre Soudanaise, Amira Osman Hamed, qui risque elle aussi la flagellation pour avoir refusé de se couvrir les cheveux dans un bâtiment officiel. Hamed va-t-elle devenir la nouvelle Hussein ?
Une affaire qui illustre le contraste entre, d'une part, l'extrême rigueur des lois sur la morale adoptées au Soudan depuis le coup d'Etat d'Omar el-Béchir en 1989 et, d'autre part, le relatif libéralisme de la société soudanaise pour ce qui est de la place de la femme dans la société, écrit-il.