« Ils ont saisi quelques affaires et ils ont couru jusqu’ici. Et maintenant ils attendent l’ouverture de la barrière», raconte le photographe de l'AFP Bülent Kiliç depuis la frontière turco-syrienne.
« C’est fou de voir des choses pareilles se produire encore au bout de cinq ans. Cinq ans que la Syrie est déchirée par cette guerre civile. Et aujourd’hui voilà encore des dizaines de milliers de personnes qui laissent toute leur vie derrière elles pour se masser à la frontière turque, alors qu’elles avaient jusqu’à présent réussi à résister à tout. Cette fois, les réfugiés fuient l’offensive du régime syrien et de ses alliés sur Alep et la région environnante.»