« C'est avec cette dépêche du 16 septembre que commence, pour nous journalistes de l’AFP, la longue couverture d’un épisode que les Burkinabè finiront quelques jours plus tard par surnommer "le coup le plus bête du monde"», écrit le directeur du bureau de l'AFP à Abidjan Patrick Fort. «Bête, certes, mais qui aura quand même fait onze morts et ébranlé une démocratie africaine naissante une dizaine de jours durant.»