Lorsque l'on s’installe pour quelques années au Mexique, en plus des valises, d’un vélo et d’une guitare, on débarque alourdi d’une bonne dose de clichés: le Mexique c’est violent, l’air y est irrespirable, les routes suicidaires, les tremblements de terre trop fréquents, la corruption palpable à tous les étages..
Après quelques semaines passées dans la capitale, une première conclusion s’impose : tout est vrai, ou presque, nous confie Patrick Anidjar, directeur de notre bureau à Mexico.