« Ces derniers jours, j’entends beaucoup parler de "scènes de guerre", de "situation de guerre", de "médecine de guerre" », raconte Dominique Faget, un des premiers photographes de l'AFP à être arrivés sur les lieux des attentats du 13 novembre à Paris et qui a couvert plusieurs conflits armés dans sa carrière. « Mais il faut tout de même relativiser. Ce vendredi 13 novembre, nous assistons à Paris à une série d’attentats terroristes, à des massacres aveugles, aux plus graves événements que la capitale française ait connus depuis la Libération. Mais ce n’est pas la guerre. »