"Travailler à Mossoul-Ouest est une expérience unique pour un reporter, surtout pour sa première mission en zone de conflit", écrit Tony Gamal-Gabriel, 27 ans, basé au Caire.
"C’est d’abord une expérience à acquérir rapidement, pour apprendre les bruits de la guerre par exemple, et la meilleure façon de s’y glisser en restant vivant".
"Une expérience à recueillir ensuite, de tous ces habitants terrorisés et transformés en réfugiés, que l’on ne peut qu’écouter, impuissants".
"Une expérience personnelle enfin, quand mon accent égyptien a provoqué un sourire chez mes interlocuteurs, parce qu’il les tirait peut-être un instant de ce quotidien tragique".