Comme la plupart des correspondants étrangers à Séoul, Simon Martin a passé le plus clair de son temps à parler de la Corée du Nord, de ses missiles, de son programme nucléaire et de ses menaces militaires tonitruantes. "Et pourtant, j'ai souvent eu l'impression que la vraie histoire, c'est le Sud", écrit-il. Passé en quelques années de la dictature à la démocratie et de la misère la plus noire au rang de puissance économique de premier plan, la dynamique Corée du Sud mériterait plus d'attention, estime Simon Martin qui vient de quitter Séoul après six ans en poste