« Il est quatre heures du matin sur l’île grecque de Kos. Les étoiles brillent dans le ciel de velours et la mer Egée est parfaitement calme. Quelques journalistes attendent en silence sur la plage, cette improbable ligne de front de la pire crise migratoire que l’Europe ait connue depuis la Seconde guerre mondiale ».
Pendant trois ans, la journaliste Serene Assir a couvert la guerre en Syrie depuis le bureau de l'AFP à Beyrouth, avant d'être mutée à Paris il y a quelques mois. En août, elle a passé plusieurs jours à Kos où elle a retrouvé les victimes de ce conflit, devenus des réfugiés en quête du salut et d'une vie meilleure en Europe.