"C’est l’été 1995. Je suis en Croatie pour couvrir des manœuvres de l’armée française à l’occasion du 14 juillet lorsque je reçois un appel de la rédaction en chef de l’AFP me demandant si je suis partante pour aller en Bosnie. Srebrenica vient de tomber," se souvient Nadège Puljak, qui a couvert l'afflux de rescapés du massacre dans la ville voisine de Tuzla aux côtés du photographe de l'AFP Odd Andersen. "Evidemment je dis oui."