« Dans tout Péruvien, il y a un chef ou un critique gastronomique », écrit Moisés Ávila, correspondant de l'AFP à Lima. En dix ans, la scène culinaire péruvienne a radicalement changé, Lima est devenue la capitale gastronomique de l'Amérique latine et les grands restaurants, dans leurs cartes, transforment les vieilles recettes familiales péruviennes en plats de haute cuisine.
D’un autre côté, tout Péruvien a aussi sa Tía Veneno, sa « Tante Poison », la marchande ambulante du coin de la rue qui prépare dans des conditions d’hygiène que tout le monde ignore des plats que tout le monde mange, sans que personne ne meure. La possibilité de trouver de croustillantes surprises à pattes et à antennes à l’intérieur d’un casse-croûte acheté sur le trottoir existe encore...