Mohamed al-Bakour était chez lui, à 15 kilomètres. Omar Haj Kadour, un peu plus loin, quand une attaque "chimique aérienne" a frappé la petite ville syrienne de Khan Cheikhoun, mardi 4 avril. Les deux photographes se sont mis en route pendant que les premières images d’enfants morts, yeux grand ouverts, commençaient à circuler sur les réseaux sociaux.