« Quelques secondes seulement après être monté sur scène à Cleveland, ancienne capitale industrielle de l'Ohio, Donald Trump a déjà incité la foule à siffler et huer à l'unisson », écrit le journaliste de l'AFP aux Etats-Unis Michael Mathes. « Pas la démocrate Hillary Clinton, ou même ses rivaux dans la course à l'investiture républicaine qu'il insulte pourtant copieusement. Non! »
« L'objet de ce bruyant mépris, c’est la presse américaine. « Des gens très malhonnêtes, je dois bien vous l'avouer », lance Trump à ses partisans.»
«Trois jours plus tard, cette fois à Miami en Floride, Trump se lâche contre « les reporters dégoûtants » qui couvrent sa campagne. Et ils sont nombreux. Depuis l'automne, et encore plus depuis qu'il a commencé à aligner les victoires dans les primaires, couvrir les meetings de Trump est l'une des missions les plus intéressantes et les plus étonnantes que puisse vous assigner votre rédacteur en chef. »