Arbres géants, arbustes chétifs, mares ou tas de cailloux: ce que le voyageur lambda prend pour de simples éléments du paysage dans le désert australien sont en fait des sites sacrés, dont l’histoire remonte à la nuit des temps et dont la signification est profonde pour le peuple aborigène, qui habite cette terre depuis 50.000 ans. Photographier, filmer ou même simplement évoquer ces sites peut revenir à violer un tabou. Ce qui place parfois un journaliste dans de curieuses situations, explique Madeleine Coorey, correspondante de l'AFP à Sydney.