"C’était comme dans un roman noir. Nous nous trouvions à l’extrême nord du Brésil, dans une sorte de bout du monde, pour enquêter sur des attaques contre des migrants vénézuéliens", écrit Johannes Myburgh, journaliste reporter d'images basé au Brésil.
"La situation a dérapé le 25 août, quand les habitants de la ville frontière de Pacaraima ont détruit leurs campements, brûlé leurs tentes et leur contenu, et les ont chassé de l’autre côté de la frontière. Il nous a fallu quelques jours pour comprendre l’enchaînement d’incompréhensions, d’a priori et de frustration qui a conduit à cet accès de violence".