"A peine avions-nous posé le pied au bas de l’avion que les caméras tournaient déjà. Pas les nôtres. Celles du gouvernement", écrit Joe Freeman, reporter basé à Bangkok, dans ce récit d'un voyage organisé par les autorités birmanes dans l'Etat Rakhine, épicentre de la crise des Rohingyas en Birmanie.
"Il y avait un prix à payer: accepter une visite organisée impliquait une participation tacite à la propagande du pouvoir birman".