"Deux grandes photographies captent le regard dans le minuscule salon de sa maison, impeccablement tenue. Javier Valdez y est souriant, mais ce sont les deux grosses chandelles rouges montant la garde qui donnent le ton. Rien ne sera plus pareil après l’assassinat de ce journaliste audacieux à Culiacan, capitale de l’Etat mexicain de Sinaloa", écrit Jennifer Gonzalez, journaliste au bureau de Mexico.
"Au plafond un ventilateur brasse un air doux et tiède, et l’on entend en sourdine la voix rauque et bohème de Joaquín Sabina, +son chanteur préféré+. Dans d’autres circonstances, ce serait un matin de printemps idyllique, mais les pleurs de sa femme, de sa fille et de son gendre reflètent le vide laissé par cette disparition injuste".