« J’ai l’impression d'être vraiment privilégié en ce petit matin où après cinq jours de mer, Sainte-Hélène apparaît enfin », écrit Jean Liou, envoyé spécial de l'AFP sur l'île perdue dans l'Atlantique Sud où Napoléon passa ses derniers jours. « Voilà des années que je rêve de me rendre sur cette île du bout du monde. Dans quelques mois, elle sera dotée d’un aéroport et cessera, du coup, d’être l'un des derniers territoires de la planète auquel on ne peut accéder qu'en bateau. Mais en attendant, Sainte-Hélène sait encore se faire désirer. La traversée depuis Le Cap, d’une lenteur surréaliste dans notre monde d’immédiateté, y contribue beaucoup ».