"Quand on est correspondant en Russie, on est habitué aux longues attentes et aux rigoureux contrôles de sécurité avant les conférences de presse officielles", raconte Germain Moyon, correspondant de l'AFP à Moscou. "Mais en plus de tout cela, celle du président ukrainien déchu Viktor Ianoukovitch le 28 février a donné lieu pour de nombreux journalistes à un véritable jeu de piste."