« C'est un voyage un peu différent des autres (…). Un voyage marqué par la tristesse. Nous allons rencontrer la pire catastrophe humanitaire depuis la Seconde guerre mondiale. Nous allons voir tant de gens qui souffrent, qui fuient et qui ne savent pas où aller. Et nous allons aussi à un cimetière, la mer... »
« Celui qui prononce ces paroles est le pape François », raconte la journaliste de l'AFP à Rome Fanny Carrier. « Il est venu à l’arrière de l’avion pour saluer les journalistes qui, ce 16 avril, l’accompagnent à Lesbos. Et d’emblée, il a donné le ton. »