Le 2 octobre dernier, les grands yeux noirs d'Abouzar ont pétillé de bonheur au réveil dans l'appartement familial de Toronto. Enfin le grand jour qu'il attendait depuis des semaines. Il a pris son petit sac à dos, sa boîte à sandwich Spiderman, et il est parti faire sa première rentrée à la crèche, la démarche sûre après six mois de soins qui ont presque tout effacé.
Au milieu d'un joyeux melting pot d'autres gamins de 3 ans, bien malin qui pouvait deviner que le petit Afghan joyeux était un miraculé, qui oubliait ce jour là un peu plus ce 20 mars dernier où tout a basculé à 10.000 km de là.