"Nous sommes mardi soir, le 29 mai. Je suis chez moi et me prépare à mettre mes enfants au lit. Un message tombe sur mon téléphone, je l'ouvre et j’éprouve aussitôt un malaise", écrit Anya Tsoukanova, journaliste basée à Kiev.
"Le bureau de Moscou nous prévient d'une attaque contre Arkadi Babtchenko, le journaliste russe critique du Kremlin exilé à Kiev après avoir reçu des menaces dans son pays".
Donné pour mort, il va réapparaître moins de 24 heures plus tard, mettant fin à une mise en scène des autorités ukrainiennes pour déjouer selon elles une véritable tentative d'assassinat.