« Nous avons, en Russie, une vieille blague qui dit que la chose la plus imprévisible dans ce pays, c’est le passé », écrit la correspondante de l'AFP à Moscou Anna Smolchenko. « Il est souvent arrivé que l’Histoire soit réécrite en un clin d’œil pour coller aux besoins du moment. Et cela n’a jamais été aussi vrai que depuis que Moscou a commencé sa campagne de bombardements en Syrie il y a quelques semaines. »