« Quand survient un tremblement de terre de magnitude 8,2 suivi d’une alerte au tsunami, que l’immeuble tangue et craque de façon sinistre, on ne pense qu’à s’enfuir à toutes jambes sans demander son reste. Un appareil photo, c’est la dernière des choses qui vous vient à l’esprit. Du moins, jusqu’à ce qu’on arrive dans la rue et que les réflexes professionnels reprennent le dessus. Alors, l’appareil photo est le seul objet qu’on aimerait avoir emporté avec soi… »
Le 1er avril, le photographe Aldo Solimano est surpris chez lui par le violent séisme qui frappe la ville d'Iquique, dans le nord du Chili. Après avoir dévalé 21 étages à la hâte, il s'aperçoit qu'il a oublié son matériel photo dans son appartement, au sommet de l'immeuble qui menace de s'effondrer... Pour prendre les premières images de la catastrophe et les transmettre au reste du monde, il ne dispose que d'un téléphone portable dont la batterie affiche seulement 20% de charge...