"Quelques années après avoir commencé à travailler comme caméraman dans ma région du Pakistan, des hommes m’ont attaquée parce que je filmais", écrit Shazia Bhatti, 38 ans, vidéaste à Multan.
"Ils m’ont poussée et bousculée et ont cassé ma caméra. Ma mère et mes proches, inquiets, ont tenté de me persuader de changer de métier, de trouver du travail dans un bureau. J’ai refusée".
"Il n’y a pas d’endroit vraiment sûr pour une femme au Pakistan", leur ai-je dit. "Le danger est partout, où que je me trouve. Je connais et j’aime mon travail. Quand je travaille dans le danger, cela me rend plus forte. Je me sens plus vivante".