« Ils tirent! » Le cri, encore incrédule, a jailli de la foule pékinoise vers 23H30, en écho aux premiers claquements secs des Kalachnikov de l'armée.
Nous sommes sur l'avenue de la Paix céleste qui mène à la place Tiananmen, le 4 juin 1989. Vingt-cinq ans plus tard, Patrick Lescot, entretemps devenu directeur du bureau de l'AFP à Pékin, raconte le bain de sang auquel il avait assisté en tant que jeune correspondant en Chine.