« Il règne dans la salle d’attente du service de neurologie pédiatrique une chaleur infernale contre laquelle les quelques ventilateurs accrochés aux murs se montrent impuissants », écrit la journaliste de l'AFP au Brésil Natalia Ramos. « Sur les rangées de sièges patientent des couples ou des mères seules, accablés. Les nouveaux nés qu’ils tiennent avec amour dans leurs bras ne pourront probablement ni parler, ni marcher, ni développer des facultés intellectuelles normales. »
« Avec une équipe de l’AFP, je suis à Salvador de Bahia, dans le nord-est du Brésil. C’est une des régions d’Amérique latine les plus affectées par l’épidémie de Zika, un virus transmis par les moustiques qui, lorsqu’il est contracté par une femme enceinte, est soupçonné de provoquer une grave malformation congénitale chez son bébé, la microcéphalie. »