"+Tu es à Grozny? Je t’ai vue à la télévision, tu ne sais vraiment pas mettre ton voile correctement!+ Pendant trois jours, une amie tchétchène a pu suivre chacun de mes faits et gestes sur son poste de télévision", raconte Anaïs Llobet, journaliste au bureau de Moscou.
"Comme manger des framboises offertes par le ministre de l’Agriculture, bavarder avec un imam, admirer une fontaine aux immenses jets d’eau…"
"Tout sauf faire ce pour quoi j’étais venue: interroger le président Ramzan Kadyrov sur les persécutions d’homosexuels et les exécutions sommaires dont il est accusé, entre autres, par le journal russe Novaïa Gazeta".