D'un côté, le porte-avions américain USS George Washington, une ville flottante et high-tech de 5.500 habitants au mouillage devant Tacloban, aux Philippines. De l'autre, à quelques minutes d'hélicoptère de là, des communautés ravagées par le typhon Haiyan où il n'y a rien à manger, rien à boire. La journaliste de l'AFP Amélie Bottollier-Depois a volé d'un univers à l'autre, avec les militaires chargés de convoyer de l'aide.
« Huit heures d'émotions en montagnes russes entre une visite d'un fleuron de la marine américaine, qui dans d'autres circonstances aurait été une histoire à raconter en elle-même, et le désespoir d'une population ravagée par un cataclysme sans précédent dans l’histoire des Philippines », écrit-elle. « Huit heures qui me laissent un goût amer d'inachevé. »